En effet, lundi matin, par un coup de fil chaleureux et enthousiaste, une certaine Catherine, belge, accompagnée de sa japonaise amie Suki (sous réserve d’orthographe), a vivement exprimé leur désir commun de venir voir de plus près ce qu’est le boutis.

« Qu’à cela ne tienne, les portes sont ouvertes, passez nous voir » se sont-elles entendu répondre. Et les voilà donc qui, sur les coups de midi, pointent leurs bobines pour un exposé (express, elles ne sont pas restées plus d’une demi-heure) qui semble leur avoir donné toute satisfaction.

Nous avons, à la hâte et en quelques coups de fil, rassemblés des ouvrages à différentes étapes d’avancement : sertissage, mise en relief et enfin un ouvrage terminé pour leur donner une idée de la chose.

Suki tisse et teint le lin au Japon et c’est avec son amie Catherine qu’elles ont visité le site de FRANCE BOUTIS et trouvé une association à Marseille où elles étaient de passage ce jour-là, en arrivant de Béziers.
La vie réserve de ces surprises !

Suki ne parlant que l’anglais et nous que le boutis (pas un mot de japonais !), nous avons fini par trouver un moyen de nous entendre grâce aux quatre mots d’anglais d’Aline et au talent de traductrice de Catherine. Elles sont reparties enchantées, nous l’étions aussi !

Nous avons, bien entendu, invité Suki à se mettre en rapport avec Kumiko Nakayama pour parler boutis en japonais avec elle.

Un joli moment de partage.