Pierrefeu, c’est fini…

Nous avons passé deux belles journées dont nous nous souviendrons longtemps et que nous évoquons avec enthousiasme à chacune de nos rencontres.

Pour vous en dire un peu plus, voilà comment tout a commencé. Tout d’abord, il a fallu faire entrer tout ce barda dans le coffre de la voiture. Pas simple..

Puis, nous sommes arrivées à Pierrefeu et avons trouvé la salle prête à nous accueillir : tables drapées de rouge, grilles tendues de jaune et une  bonne bouteille, aussi.

Bien sûr, nous avons pris quelques risques pour présenter nos ouvrages sous leur meilleur angle. Il fallait que le dessus de lit d’Hélène soit en vedette (bien mérité après 6 ans de travail) sans être endommagé. Donc, elle a fait la grimpette…

Nous voilà donc bien installées et, stoïques, nous attendons le chaland. 

Le dîner se passe de manière fort agréable, en compagine des amies de Leï Roucas dou Barri, d’autres exposants aussi et de France Boutis. Tellement convaincants, ces deux-là, que nous avons fini par nous inscrire au Salon National du Boutis de Caissargues en… 2018. On parle boutis, bien entendu, on rit beaucoup, on apprend à s’apprécier.

Samedi matin, en arrivant dans la salle, nous trouvons Georgette, notre petite dernière, qui s’installe. Et là, émerveillement. Elle n’en finit plus de sortir des ouvrages de ses cartons : jupons, courtepointes, bustiers, robles de baptême, chaussons, pétassons, photophores. Des idées et des idées à n’en plus finir. Nous ne savons toujours pas quand elle dort, si elle dort.

A l’occasion de nos promenades dans le salon, nous avons rempli nos yeux de merveilles. Merveilles de créativité, merveilles de précision dans l’exécution du travail, merveilles de patience et de persévérance.

Encore un peu.

Et encore,

Et toujours,

Tout ceci n’est qu’un bref aperçu des oeuvres que nous avons pu admirer pendant ces deux jours de fête.

Et puis,  nous avons écouté le discours de M. le Maire, qui n’a pas osé demandé une nappe pour sa table de mariage et son signe du zodiaque en boutis, mais qui l’a clairement laissé entendre. Boutisseuses à vos aiguilles ! Il était entouré de toute une pléïade de provençales, toutes plus costumées et originales les unes que les autres. Des étoffes, des broderies, des bijoux, des châles, des couleurs. Encore des merveilles, portées avec beacuoup de plaisir par toutes ces dames qui n’étaient pas avares de se laisser admirer et de nous expliquer la tradition du costume.

Et les bulles donc ! Il y en avait 85, suspendues à un ciel de tulle bleu fabriqué par les employés municipaux, bien accommodants.

Elles ne sont, malheureusement, pas toutes là mais vous pourrez les retrouver en détail sur le site de Leï Roucas dou Barri   ici qui vous les présentera bien mieux. Notre Georgette, qui a participé à l’échange en a reçu une superbe qui, sauf erreur, venait d’une des boutisseuses de Pierrefeu.

Les copines d’Aiguilles Divines n’ont pas manqué à l’appel. Nous nous sommes relayées au stand pour renseigner les admirateurs (n’ayons pas peur des mots !), présenter notre club ou échanger à propos de nos méthodes et pratiques. Des tas et des tas de choses à apprendre. Sans compter que nous n’avons pas boudé le plaisir de nous promener entre les stands pour nous régaler de toutes ces beautés.

Tiens, à propos de beautés, en voici deux marseillaises. Et il manque quelques portraits qui pourraient être publiés prochainement. Ne voyez ici ni menace ni chantage, bien sûr…

Dimanche soir, il a fallu plier, ranger, charger à nouveau la voiture et se dire au revoir. Nous étions fourbues mais heureuses de tant de belles choses, de tant de chaleur et de convivialité. Ne nous reste maintenant plus qu’à inventer, tracer, piquer, bourrer pour être prêtes l’an prochain, à Pierrefeu et à Caissargues, à présenter de nouveaux ouvrages.

Cet article ne pourrait se terminer sans que nous ayons une pensée souriante et affectueuse envers toute l’équipe de Leï Roucas dou Barri qui nous a reçu avec chaleur, disponibilité, enthousiasme et tellement de gentillesse.

Grand merci à vous les filles et au plaisir de vous retrouver bientôt ici ou là.