Mais oui, il avance !

Quelques étapes

Hélène a commencé par copier le modèle de « l’homme ivre » dont nous voulions faire la bordure de notre ouvrage dans un livre de modèles. Elle l’a, ensuite, reproduit sur papier puis sur le tissu définitif au moyen d’un papier transfert, d’une roulette à patron et, enfin, l’a tracé, à nouveau, au feutre à l’eau.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire en voyant ces images, elle ne s’est pas croisé les bras, elle a travaillé, et bien et beaucoup !

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Arrive donc maintenant le temps de tracer les « raviolis », ce qu’elle fait en s’aidant de sa grande règle magique qui a du en voir des ouvrages et des ouvrages.

 

 

 

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Puis, elle place le molleton sur l’envers de la toile de Jouy et s’attache à le lisser au maximum afin qu’il ne reste ni plis ni bosses

 

img_4609 img_4605  Voilà enfin le moment où nous pouvons la soulager un peu. Participation spontanée de mains moins expertes, mais toutes aussi volontaires, pour placer la dernière toile, celle qui sera l’envers du travail.

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  Encore une petite vérification : est-ce-que l’aiguille passe facilement à travers les trois épaisseurs ? Oui, ouf, nous pouvons continuer.

Nous commençons par épingler les trois tissus entre eux pour les solidariser solidement avant de passer à l’étape du faufil. Nous y laissons le bout de nos doigts, sommes assez inquiètes parce que certaines épingles semblent rouillées et parce que c’est finalement bien plus difficile que nous ne l’imaginions. Mais, courage, il faut souffrir pour que l’ouvrage soit beau…

 img_4617 Mais voilà, le travail fourni ne correspond pas, mais pas du tout, à nos attentes, les tissus plissent ou grimacent, les épingles tiennent mal ou trop, les bords ne sont pas rigoureusement superposés. Bref, ça ne va pas.

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Donc, sur le conseil « appuyé » d’Hélène, nous enlevons toutes les aiguilles et décidons, de solidariser les tissus par un faufil assez serré, passé, sauf erreur, au
point de tailleur.

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Nos doigts en prennent encore un coup sévère et nos reins sont un peu douloureux lorsque nous achevons, momentanément, notre ouvrage. En effet, nous n’avons bâti que dans un sens, nous reste maintenant à croiser le faufil pour consolider l’ensemble. 

Cri unanime en fin d’après-midi : on verra lundi prochain !